École d’Arts / Art schools interventions
Je collabore avec des enseignants d’écoles d’art, de théâtre, de danse pour amener mon processus de créativité aux élèves. J’ai réalisé des projets à l’ ESAD (école supérieure d’art graphique
et de design ) avec Arnaud de la Batie, à l’Ecole nationale du paysage avec
Jean-Luc Brisson Land Art et performances, à la FAIAR Art dans
l’espace public) avec Dominique Trichet (Marseille), au Beweeging Centre de recherche sur le mouvement à Anvers(B)
I collaborate with teachers in Art or danse or theatre schools to bring my creativity process to the students.I worked with Arnaud de la Bâtie for l’Ecole supérieure d’art graphique et de design d’Amiens , with Jean-Luc Brisson à Ecole Nationale du Paysage à Versailles, for the FAIAR with Dominique Trichet à Marseille, for The Beweging Movement Research Center …
Miss Blue alias Caroline Amoros
Meeting Ashley Dawson,author "Extreme Cities" in NY
How will climate change affect our lives? Where will its impacts be most
deeply felt? Are we doing enough to protect ourselves from the coming
chaos? In Extreme Cities, Ashley Dawson argues that cities are
ground zero for climate change, contributing the lion’s share of carbon
to the atmosphere, while also lying on the frontlines of rising sea
levels. Today, the majority of the world’s megacities are located in
coastal zones, yet few of them are adequately prepared for the floods
that will increasingly menace their shores. Instead, most continue to
develop luxury waterfront condos for the elite and industrial facilities
for corporations. These not only intensify carbon emissions, but also
place coastal residents at greater risk when water levels rise.
In Extreme Cities,
Dawson offers an alarming portrait of the future of our cities,
describing the efforts of Staten Island, New York, and Shishmareff,
Alaska residents to relocate; Holland’s models for defending against the
seas; and the development of New York City before and after Hurricane
Sandy. Our best hope lies not with fortified sea walls, he argues.
Rather, it lies with urban movements already fighting to remake our
cities in a more just and equitable way.
As much a harrowing study as a call to arms Extreme Cities is a necessary read for anyone concerned with the threat of global warming, and of the cities of the world.
Conférence Arc en Ciel with author Ted Killmer USA
https://vimeo.com/user49960408
Présentation Publique des travaux de Caroline Amoros avec Ted Killmer New York & Connecticut, USA 🇺🇸
Introduction :
En France, Princesses Peluches évoque les personnages colorés, mais
doux – et muets – de l’artiste française Caroline Amoros. Elle est aux
États-Unis, avec une subvention de recherche de l’Institut français,
pour explorer l’écologie humaine, reflétée par l’environnement et le
changement climatique, et la dégradation sociale, pour finalement
appliquer ses trouvailles à de futures nouvelles Peluches pleines de
couleurs.
Depuis 1998, travaillant souvent avec le photojournaliste français
Raphaël Helle, Caroline aborde les questions du monde contemporain avec
différents personnages de couleur – Miss Rose, Miss O’Range, par exemple
– avec un esprit vif et néanmoins une touche douce.
En 2020, Caroline a été nommée Lauréate de l’Institut Français, et elle est ici pour vous présenter son histoire et son parcours uniques, ainsi que les perspectives dans la vie et l’art qui ont rendu ses personnages – aussi silencieux soient-ils – attachants à travers le monde entier.
Caroline par elle-même :
« Je m’appelle Caroline Amoros. Dans les années 1400, ma famille a
quitté l’Espagne continentale, forcée de se rendre aux Baléares, la
province insulaire de l’Espagne, maintenant connue pour Ibiza et la vie
nocturne. La famille s’est ensuite rendue en Algérie, où elle est passée
sous le drapeau français.
Avant la Seconde Guerre mondiale, ils se sont installés en France et ont
évité l’occupation nazie. Ils parlaient espagnol, français et arabe.
« J’ai commencé mes travaux à Vitrolles, près de Marseille, lorsque
la ville a voté pour l’extrême droite. Je vis maintenant dans les Alpes
françaises. En réaction et en souvenir, ma première action a été Rose
Peluches, toujours à la recherche de sa famille tout en marchant « une
photo » de son chien et en plantant des têtes de laitue sur l’asphalte.
J’ai appris que nous, les humains, sommes multiples, que notre vie est
faite de mouvements, d’histoires et de structures sociales. Ma recherche
porte sur l’identité et l’ouverture, mais à la frontière de ce qui est
faux et de ce qui est réel comme les sociétés et les histoires nous
font, nous attirent, se souviennent de nous, ou pas.
Je travaille sans mots, comme dans la danse, le langage corporel
universel, ou lorsque les enfants jouent. Jouer est une grande partie de
ma démarche créative ».
L’hôte lui parle de son parcours artistique : pourquoi elle a choisi le monde du silence, comment ses personnages en viennent à jouer, comment elle utilise des phrases écrites sur le sol pour parler des femmes et du racisme, comment elle aborde la société de consommation avec des aliments courants comme les oranges ou les laitues…
Il utilise carolinea-artist.com comme référence.
L’hôte ajoute que Caroline écrit une nouvelle pièce, qu’elle utilise
toujours le « P » de majuscule de jouer, play en anglais pour distinguer
son travail du théâtre traditionnel.
Il s’intitule Blue Bruises in the sweet blue sky et sera interprété par Miss Blue.
Le personnage et l’ensemble sont bleus teintés de jaune, et entourés de
marches militaires, de minces fils de clôture et de batteries
électriques. Dans Blue Bruises, Caroline revient avec ce personnage dans
ses jeux d’enfance.
Caroline se transforme rapidement devant le public en Miss Blue, reste silencieuse, mais en personnage et avec humour, trouve comment montrer la vidéo.
Après le visionnement de la vidéo, Miss Blue sert à chaque participant une part de tarte aux myrtilles, puis revient à Caroline pour une période de questions, qui peut être guidée par les histoires suivantes de l’hôte :
- La marche mondiale des femmes en 2000 à New York et la campagne d’Obama en 2008.
- Sa collaboration avec le photojournaliste Raphaël Helle, la façon dont elle a organisé son voyage à Seattle avec le politicien vert français José Bové, et pourquoi elle a choisi d’harmoniser son travail proche de la réalité et de ses expériences de vie.
- Comment elle et Helle ont improvisé des photographies sur le changement climatique à partir de 2010 et travaillé à partir de 1998 sur les frontières émergentes en juxtaposant les réalités à la fiction.
- Raphaël Helle, photographe de la presse nationale française, est lauréat BNF 2022
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In French, Peluches means “soft toys.” In France, Princesses
Peluches means the colorful, yet gentle – and wordless – characters of
French performing artist, Caroline Amoros. She is in the US, with a
research grant provided by the French Institute, to explore human
ecology, reflected through environment and climate change, and social
decay, ultimately to apply her findings to future new and
colorful Peluches.
Since 1998, often working with French photojournalist Raphaël Helle,
Caroline has addressed issues of the contemporary world with different
characters tinted – Miss Rose, Miss O’Range, for example – with a sharp
wit yet gentle touch.
In 2020, Caroline was named a Laureate of the French Institute, and she’s here to introduce you to her unique history and background, and the perspectives in life and art that have made her characters – silent though they are – endearing throughout the world.
Caroline’s self into :
“My name is Caroline Amoros. In the 1400s, my family left
continental Spain, forced to the Baléares, the island province of Spain,
now best known for Ibiza and nightlife. The family then went on to
Algeria, where they came under the French flag.
Before WWII, they went to France, settling in Paris and consequently
avoiding the Nazi occupation. They spoke Spanish , French and Arabic.
“I started my works in Vitrolles, close to Marseille when the city
voted for the extreme right. I am now located in the French Alps. In
reaction and remembrance, my first act was Rose Peluches, always looking
for her family while walking “a picture” of her dog and planting heads
of lettuce on the asphalt.
“I’ve learned that we humans are multiples, our lives made of
movements, histories, and social structures. My research is on identity
and openness, but on the frontier of what is fake and what is real as
societies and histories make us, draw us, remember us, or not.
“I work with no words, like in dance, the universal body language,
or when children play. Play is a big part of my creative effort.”
The host speaks with her about her artistic journey: why she chose
the world of silence, how her characters come to play, how she uses
written sentences on the ground to speak about women and racism, how she
addresses a consumptive society with common foods like oranges or
lettuces…
He uses carolinea-artist.com as a reference.
The host continues that Caroline is writing a new Play, that she
always uses a capital “P” to distinguish her work from traditional
theater…
It will be entitled Blue Bruises in the sweet blue sky and will be
performed by Miss Blue. The character and the set are blue tinted with
yellow, and surrounded with war marches and electrical thin wires and
batteries.
In Blue Bruises, Caroline returns with this character to her childhood Play.
Caroline changes quickly in front of the public into Miss Blue,
remains silent, but in character and with humor, figures out how to show
the video.
After the video viewing,Miss Blue serves each attendee a slice of blueberry pie, then changes back to Caroline for a Q&A, which may be guided to the following stories by the host :
- The women’s world march in 2000 in New York and Obama’s campaign in 2008.
- Her collaboration with photojournalist, Raphael Helle, how she organized his trip to Seattle with French Green politician, Jose Bové, and why she chose to align her work close with the realities of her life experiences.
- How she and Helle improvised photographs on climate change from 2010 and worked from 1998 on the emerging frontiers juxtaposing realities with fiction.
- Raphael Helle, french national press photographer is Laureate BNF 2022
2020 Caroline AMOROS - Lauréate Résidences sur Mesure USA Institut Français
Caroline Amoros Lauréate 2020 USA - Résidence sur Mesure Institut Français Paris
https://www.if.institutfrancais.com/fr/actualite/residences-sur-mesure-les-laureats-2020
- Princess’Us-Nous – (Etats-Unis)
Issue du théâtre visuel et gestuel de la scène anversoise, avec sa compagnie Princesses Peluches, elle mène avec ses personnages teintés d'humour, des expériences entre réel et fiction, entre mise en scène et mise en espace qui modifient momentanément les paysages. Elle recrée dans chaque pays, un nouvel épisode de son parcours à travers la planète.
Inspirée par Egard Morin : « nous avançons comme des somnambules vers la catastrophe », elle se rend aux Etats-Unis dans le cadre de son projet Princess'Us-Nous pour des travaux de recherche sur l’identité, l’écologie, la nourriture, la norme et le progrès.
Les Résidences
sur mesure permettent à des artistes français, ou étrangers résidant en
France, d’effectuer et/ou d’approfondir une recherche personnelle afin
de mener le projet de leur choix, à l’étranger.
Caroline Amoros Article de Thomas Hahn
A chaque Miss sa couleur, pour symboliser son statut social, ses états d‘âme.