DAILY TRAINING FRENCH ALPS



Conférence Arc en Ciel




Public presentation of the works 

Présentation Publique des travaux 

par Caroline Amoros et Miss Blue May 2022 in New York & Connecticut, USA 🇺


Présentation Publique des travaux par Caroline Amoros et Miss Blue
May 2022 in New York & Connecticut, USA 🇺🇸

To book an hour conference, contact : caroline.amoros1@gmail.com
Arc-En-Ciel-

Video Arc en ciel   https://vimeo.com/user49960408

Introduction :

En France, Princesses Peluches évoque les personnages colorés, mais doux – et muets – de l’artiste française Caroline Amoros. Elle est aux États-Unis, avec une subvention de recherche de l’Institut français, pour explorer l’écologie humaine, reflétée par l’environnement et le changement climatique, et la dégradation sociale, pour finalement appliquer ses trouvailles à de futures nouvelles Peluches pleines de couleurs.
Depuis 1998, travaillant souvent avec le photojournaliste français Raphaël Helle, Caroline aborde les questions du monde contemporain avec différents personnages de couleur – Miss Rose, Miss O’Range, par exemple – avec un esprit vif et néanmoins une touche douce.

En 2020, Caroline a été nommée Lauréate de l’Institut Français, et elle est ici pour vous présenter son histoire et son parcours uniques, ainsi que les perspectives dans la vie et l’art qui ont rendu ses personnages – aussi silencieux soient-ils – attachants à travers le monde entier.

Caroline par elle-même :

« Je m’appelle Caroline Amoros. Dans les années 1400, ma famille a quitté l’Espagne continentale, forcée de se rendre aux Baléares, la province insulaire de l’Espagne, maintenant connue pour Ibiza et la vie nocturne. La famille s’est ensuite rendue en Algérie, où elle est passée sous le drapeau français.
Avant la Seconde Guerre mondiale, ils se sont installés en France et ont évité l’occupation nazie. Ils parlaient espagnol, français et arabe.

« J’ai commencé mes travaux à Vitrolles, près de Marseille, lorsque la ville a voté pour l’extrême droite. Je vis maintenant dans les Alpes françaises. En réaction et en souvenir, ma première action a été Rose Peluches, toujours à la recherche de sa famille tout en marchant « une photo » de son chien et en plantant des têtes de laitue sur l’asphalte.
J’ai appris que nous, les humains, sommes multiples, que notre vie est faite de mouvements, d’histoires et de structures sociales. Ma recherche porte sur l’identité et l’ouverture, mais à la frontière de ce qui est faux et de ce qui est réel comme les sociétés et les histoires nous font, nous attirent, se souviennent de nous, ou pas.
Je travaille sans mots, comme dans la danse, le langage corporel universel, ou lorsque les enfants jouent. Jouer est une grande partie de ma démarche créative ».

L’hôte lui parle de son parcours artistique : pourquoi elle a choisi le monde du silence, comment ses personnages en viennent à jouer, comment elle utilise des phrases écrites sur le sol pour parler des femmes et du racisme, comment elle aborde la société de consommation avec des aliments courants comme les oranges ou les laitues…

Il utilise carolinea-artist.com comme référence.

L’hôte ajoute que Caroline écrit une nouvelle pièce, qu’elle utilise toujours le « P » de majuscule de jouer, play en anglais pour distinguer son travail du théâtre traditionnel.
Il s’intitule Blue Bruises in the sweet blue sky et sera interprété par Miss Blue.
Le personnage et l’ensemble sont bleus teintés de jaune, et entourés de marches militaires, de minces fils de clôture et de batteries électriques. Dans Blue Bruises, Caroline revient avec ce personnage dans ses jeux d’enfance.

Caroline se transforme rapidement devant le public en Miss Blue, reste silencieuse, mais en personnage et avec humour, trouve comment montrer la vidéo.

Après le visionnement de la vidéo, Miss Blue sert à chaque participant une part de tarte aux myrtilles, puis revient à Caroline pour une période de questions, qui peut être guidée par les histoires suivantes de l’hôte :

  • La marche mondiale des femmes en 2000 à New York et la campagne d’Obama en 2008.
  • Sa collaboration avec le photojournaliste Raphaël Helle, la façon dont elle a organisé son voyage à Seattle avec le politicien vert français José Bové, et pourquoi elle a choisi d’harmoniser son travail proche de la réalité et de ses expériences de vie.
  • Comment elle et Helle ont improvisé des photographies sur le changement climatique à partir de 2010 et travaillé à partir de 1998 sur les frontières émergentes en juxtaposant les réalités à la fiction.
  • Raphaël Helle, photographe de la presse nationale française, est lauréat BNF 2022

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In French, Peluches means “soft toys.” In France, Princesses Peluches means the colorful, yet gentle – and wordless – characters of French performing artist, Caroline Amoros. She is in the US, with a research grant provided by the French Institute, to explore human ecology, reflected through environment and climate change, and social decay, ultimately to apply her findings to future new and colorful Peluches.

Since 1998, often working with French photojournalist Raphaël Helle, Caroline has addressed issues of the contemporary world with different characters tinted – Miss Rose, Miss O’Range, for example – with a sharp wit yet gentle touch.

In 2020, Caroline was named a Laureate of the French Institute, and she’s here to introduce you to her unique history and background, and the perspectives in life and art that have made her characters – silent though they are – endearing throughout the world.

Caroline’s self into :

“My name is Caroline Amoros. In the 1400s, my family left continental Spain, forced to the Baléares, the island province of Spain, now best known for Ibiza and nightlife. The family then went on to Algeria, where they came under the French flag.

Before WWII, they went to France, settling in Paris and consequently avoiding the Nazi occupation. They spoke Spanish , French and Arabic.

“I started my works in Vitrolles, close to Marseille when  the city voted for the extreme right. I am now located in the French Alps. In reaction and remembrance, my first act was Rose Peluches, always looking for her family while walking “a picture” of her dog and planting heads of lettuce on the asphalt. 

“I’ve learned that we humans are multiples, our lives made of movements, histories, and social structures. My research  is on identity and openness, but on the frontier of what is fake and what is real as societies and histories make us, draw us, remember us, or not.

“I work with no words, like in dance, the universal body language, or when children play. Play  is a big part of my creative effort.”

The host speaks with her about her artistic journey: why she chose the world of silence, how her characters come to play, how she uses written sentences on the ground to speak about women and racism, how she addresses a consumptive society with common foods like oranges or lettuces…


He uses carolinea-artist.com as a reference.

The host  continues that Caroline is writing a new Play, that she always uses a capital “P” to distinguish her work from traditional theater… 

It will be entitled Blue Bruises in the sweet blue sky and will be performed by Miss Blue. The character and the set are blue tinted with yellow, and surrounded with war marches and electrical thin wires and batteries.  

In Blue Bruises, Caroline returns with this character to her childhood Play.

Caroline changes quickly in front of the public into Miss Blue, remains silent, but in character and with humor, figures out how to show the video.


After the video viewing,Miss Blue serves each attendee a slice of blueberry pie, then changes back to Caroline for a Q&A, which may be guided to the following stories by the host :

  • The women’s world march in 2000 in New York and Obama’s campaign in 2008.

  • Her collaboration with photojournalist, Raphael Helle, how she organized his trip to Seattle with French Green politician, Jose Bové, and why she chose to align her work close with the realities of her life experiences.

  • How she and Helle improvised photographs on climate change from 2010 and worked from 1998 on the emerging frontiers juxtaposing realities with fiction.  

  • Raphael Helle, french national press photographer  is Laureate BNF 2022

 Contact Caroline Amoros 00 33 6 58 1361 26 - caroline.amoros1@gmail.com

Lauréate Résidences sur Mesure USA Institut Français

 

Caroline Amoros Lauréate 2020 USA - Résidences sur Mesure Institut Français

https://www.if.institutfrancais.com/fr/actualite/residences-sur-mesure-les-laureats-2020

  •    Princess’Us-Nous –  (Etats-Unis)

Issue du théâtre visuel et gestuel de la scène anversoise, avec sa compagnie Princesses Peluches, elle mène avec ses personnages teintés d'humour, des expériences entre réel et fiction, entre mise en scène et mise en espace qui modifient momentanément les paysages. Elle recrée dans chaque pays, un nouvel épisode de son parcours à travers la planète. 

Inspirée par Egard Morin : « nous avançons comme des somnambules vers la catastrophe », elle se rend aux Etats-Unis dans le cadre de son projet Princess'Us-Nous pour des travaux de recherche sur l’identité, l’écologie, la nourriture, la norme et le progrès.

Les Résidences sur mesure permettent à des artistes français, ou étrangers résidant en France, d’effectuer et/ou d’approfondir une recherche personnelle afin de mener le projet de leur choix, à l’étranger. 


Caroline Amoros Article de Thomas Hahn


Caroline de Macadam. 
Thomas Hahn, critique Revue Cassandre 

A chaque Miss sa couleur, pour  symboliser son statut social, ses états d‘âme.

Caroline Amoros alias Princesses Peluches est une exploratrice de la société, de ses recoins cachés, de ses toiles immatérielles. La surface urbaine est son support. Klein voulait modifier le rapport de l’individu au monde. Rêve masculin par excellence, rêve de puissance par la poésie, rêve de la poésie du pouvoir.

Les Miss  réfutent tout fantasme utopique de transformer le monde par le haut, en étant son prophète. Les complices d’Amoros agissent sur place, dans la vie concrète.

La dénonciation du consumérisme va dans le même sens que lors des performances orchestrées par  Rodrigo Garcia, mais les images d’Amoros tranchent de façon plus nette, plus profonde. Elles tombent comme des couperets parce qu’elles décèlent la violence enfouie dans nos habitudes quotidiennes. Images qui marquent contre les marques commerciales, comme les textes de Garcia.